La ville de Lorient équipe tous ses établissements scolaires primaires et maternelles de capteurs de CO2. Ça représente 200 boîtiers dans 27 écoles. L’école Bisson dans le centre-ville est la première à avoir été équipée ce mercredi 2 février.
Un article de Chloé Cenard, France Bleu Breizh Izel du 3 février 2022
La ville de Lorient avait déjà installé des capteurs de CO2 dans certaines cantines scolaires à l’automne 2021. Cette fois-ci, la collectivité a décidé d’élargir son action. Toutes les écoles maternelles et primaires vont être équipées. Cela représente 200 capteurs dans 27 écoles.
L’école Bisson dans le centre-ville est la première à avoir été équipée ce mercredi 2 février. Le petit boîtier est installé à côté du tableau. Il fonctionne avec des piles et permet de capter plusieurs données comme la température, le taux d’humidité, la quantité de CO2 et les composés organiques volatils.
Ici, le capteur est réglé pour alerter quand le taux de CO2 est trop important : « Quand la LED clignote en rouge, ce n’est pas dramatique. Ça témoigne seulement d’une atmosphère confinée et donc d’un risque plus élevé de transmettre des virus », explique Pierre Crepeaux, responsable du service environnement de Lorient.
Un outil pédagogique
Quand la lumière clignote, c’est surtout un signal pour les professeurs : « Il faut ouvrir les fenêtres et la porte », détaille Marianne Thomas, directrice de l’établissement. Celle qui enseigne également ici n’a pas attendu les capteurs pour adopter les bons réflexes : « Je suis déjà très attentive à tout ça mais les capteurs c’est un outil supplémentaire », admet-elle.
Marianne Thomas utilise d’ailleurs les capteurs et ses données transférées sur un logiciel accessible en classe pour sensibiliser les enfants aux graphiques : « Nous avons appris ce qu’était un tableau à double entrée et surtout, nous avons vu que nous étions dans le vert au niveau du CO2. C’est important de ne pas les faire paniquer avec ça ».
Le coût total de l’opération est de 40 000 euros mais l’achat des capteurs est subventionné à hauteur de 25 % par l’État, la ville a donc déboursé 30 000 euros.